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Le Jardin des Miroirs
Bernard Tschumi
Bonjour Mr. Tschumi,
Je m’appelle Olivier Wright. Il y a cinq ans, alors que j’étais encore à l’université, j’ai commencé un projet personnel sur l’art et la philosophie qui a depuis évolué pour devenir un film intitulé Ψ (“psi”). Le film pose la question suivante : est-on libre de choisir sa vie et devenir qui on veut être ? Pour illustrer cette question, on rencontre 5 version alternatives d’un même personnage, ayant tous bifurqué d’un passé commun par des choix différents. Tout au long du film, de grands philosophes et scientifiques dont Max Tegmark (MIT), Daniel Dennett (Tufts) et Barry Schwartz (Berkeley) réfléchissent à la notion de liberté pendant que le spectateur découvre des œuvres d’art et d’architecture dans les 5 villes du film: Paris, Londres, Helsinki, Los Angeles et Jérusalem. Voici la bande annonce, et en fin de page vous avez un accès privé au film intégral.
Je m’appelle Olivier Wright. Il y a cinq ans, alors que j’étais encore à l’université, j’ai commencé un projet personnel sur l’art et la philosophie qui a depuis évolué pour devenir un film intitulé Ψ (“psi”). Le film pose la question suivante : est-on libre de choisir sa vie et devenir qui on veut être ? Pour illustrer cette question, on rencontre 5 version alternatives d’un même personnage, ayant tous bifurqué d’un passé commun par des choix différents. Tout au long du film, de grands philosophes et scientifiques dont Max Tegmark (MIT), Daniel Dennett (Tufts) et Barry Schwartz (Berkeley) réfléchissent à la notion de liberté pendant que le spectateur découvre des œuvres d’art et d’architecture dans les 5 villes du film: Paris, Londres, Helsinki, Los Angeles et Jérusalem. Voici la bande annonce, et en fin de page vous avez un accès privé au film intégral.
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Ce projet a été réalisé de manière peu conventionnelle: je l'ai mené depuis le début pour le plaisir, sur mes fonds propres, me promenant avec mon réflexe numérique au gré de mes voyages et filmant des lieux et œuvres d'art publiques qui m'inspiraient, surtout lorsqu'elles avaient un rapport à la nature. Le projet s'est ensuite monté petit à petit, sur plusieurs années, avec des amis et des intellectuels ayant accepté d'être interviewés. Aujourd'hui, le Jardin des Miroirs fait désormais partie essentielle de ce voyage.
Il apparaît dans une séquence d'une vingtaine de secondes (visible ci-dessous) explorant le caractère aléatoire de la physique: en effet, alors que la physique classique nous indique que le monde est entièrement déterminé, la physique quantique a révélé qu’à l’échelle subatomique, il pourrait y avoir une part de hasard dans la matière. Ainsi, comme l'expliquent ici le neuroscientifique Daniel Dennett (Tufts) et le philosophe Robert Kane (University of Texas), ce hasard quantique pourrait contribuer au libre arbitre en influençant le fonctionnement du cerveau. En explorant les détails des reflets des arbres dans les miroirs, on visualise comment les neurones fonctionnent et comment, en élargissant le champ, les pensées émergent dans l’esprit comme les feuillages des arbres.
Il apparaît dans une séquence d'une vingtaine de secondes (visible ci-dessous) explorant le caractère aléatoire de la physique: en effet, alors que la physique classique nous indique que le monde est entièrement déterminé, la physique quantique a révélé qu’à l’échelle subatomique, il pourrait y avoir une part de hasard dans la matière. Ainsi, comme l'expliquent ici le neuroscientifique Daniel Dennett (Tufts) et le philosophe Robert Kane (University of Texas), ce hasard quantique pourrait contribuer au libre arbitre en influençant le fonctionnement du cerveau. En explorant les détails des reflets des arbres dans les miroirs, on visualise comment les neurones fonctionnent et comment, en élargissant le champ, les pensées émergent dans l’esprit comme les feuillages des arbres.
Extrait - mot de passe: villette
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Pourquoi le Jardin des Miroirs est une oeuvre significative pour le film? Car il est au cœur du vocabulaire visuel et thématique du film. D'abord, tout au long du film l'image des jardins et des arbres constitue un leitmotiv qui représente le champ des possibles. La citation d’ouverture du film, par exemple, provient de l’œuvre de Jorge Luis Borges, « Le jardin des sentiers qui bifurquent » :
"J’ai senti que le jardin qui entourait la maison était saturé, infiniment, de personnes invisibles. Secrètes – occupées au travail – dans d’autres dimensions temporelles."
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Silver Tree
de Jukka Tuomine à Helsinki |
For the Tree of the Field is Man's Life
de Zadok Ben-David à Jérusalem |
Reformer’s Tree
de Harry Gray à Londres |
C’est ainsi qu’à travers le film on retrouve de nombreuses œuvres y faisant référence. Toutes ces œuvres liées par leurs similitudes et différenciées par leur emplacement symbolisent un des messages essentiels du film : où qu’on aille, que ce soit Paris ou Los Angeles ou Helsinki ou ailleurs, il y a du sens et de la beauté à trouver si on prend le temps de les voir
Mais le Jardin des Miroirs est doublement significatif car il contribue non seulement à l’image des jardins, mais aussi à celui des miroirs. En effet, à travers le film, les œuvres réfléchissantes constituent un autre leitmotiv, qui a pour fonction de représenter l’esprit et les mondes parallèles qui s'y forment.
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Cradle
de Ball-Nogues Studio à Los Angeles |
Turning the World Upside Down
de Sir Anish Kapoor à Jérusalem |
Sermon Lane Globes
à Londres |
En combinant ainsi deux leitmotivs du film (les arbres et les miroirs), le Jardin des Miroirs les transcende pour présager de la solution à venir en conclusion du film : c’est dans le cerveau que la liberté humaine se réalise. L’arbre de la vie naît et évolue dans l’esprit.
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Ce film s'est fait de manière très personnelle et peu conventionnelle, et est aujourd'hui une proposition unique. Il invite le spectateur à contempler une collection de près de 80 œuvres d'art et d'architecture à travers les 5 villes, d'artistes tels qu'Alexander Calder, Sir Antony Gormey, Eila Hiltunen ou encore Arman, dont vous pouvez voir la liste entière ici - cette présentation, privée pour le moment, serait rendue publique avec le film afin de permettre aux gens d'en savoir plus les œuvres, leurs auteurs et leur emplacement. De même, le générique contiendrait une image de l’œuvre et ses détails. Dans le cas présent, voilà à quoi cela ressemblerait:
Le Jardin des Miroirs
Bernard Tschumi
Parc de la Villette, 75019 Paris
www.tschumi.com / www.lavillette.com
Bernard Tschumi
Parc de la Villette, 75019 Paris
www.tschumi.com / www.lavillette.com
J'espère avoir pu vous convaincre ici de l'importance que représente le Jardin des Miroirs dans mon film. N'hésitez pas à me contacter, je reste à votre disposition pour toute information complémentaire. Merci de votre considération.
Le Film (privé) - mot de passe: psi2018