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Note d'intention pour La Géode

Bonjour,
 
Je m’appelle Olivier Wright. Il y a quatre ans, alors que j’étais encore à l’université, j’ai commencé un projet personnel sur l’art et la philosophie qui a depuis évolué pour devenir un film intitulé Ψ (ou “psi”). Le film pose la question suivant : est-on libre d’être qui on veut, étant donné les lois de l’univers ? ​Pour illustrer cette question, on rencontre 5 version alternatives d’un même personnage, ayant tous bifurqué d’un passé commun par des choix différents. Tout au long du film, de grands philosophes et scientifiques dont Max Tegmark (MIT), Daniel Dennett (Tufts) et Barry Schwartz (Berkeley) réfléchissent à la notion de liberté pendant que le spectateur découvre des œuvres d’art et d’architecture dans les 5 villes du film: Paris, Londres, Helsinki, Los Angeles et Jérusalem.
La Géode, conçue par Adrien Fainsilber et Gérard Chamayou, est une étape essentielle du voyage proposé par le film. Elle apparait dans une séquence que vous pouvez voir ci-dessous.

Extrait (mot de passe: lageode)


Le but du film est d’interroger notre liberté compte tenu de notre place dans l’univers. Depuis des siècles, la physique classique nous indique que le monde est entièrement déterminé et qu’il n’y a qu’un seul futur possible. Mais depuis le XXème siècle, la physique quantique a révélé qu’à l’échelle subatomique, les règles de la physique classique ne s’appliquaient pas car il y aurait une part de hasard dans la matière. Ainsi le futur pourrait véritablement prendre un chemin parmi plusieurs possibles. Le film explore ces différentes conceptions du monde en commençant chaque séquence par une structure sphérique différente.

​La première est le globe des studios Universal à Los Angeles. Il marque le début de la séquence expliquant le déterminisme en faisant un parallèle avec le cinéma : si l’univers est entièrement déterminé, alors les humains sont comme les acteurs d’un film dans lequel ils n’ont pas conscience de jouer.
La seconde, intitulée « Symbolic Globe » d’Erik Reitzel, se situe au siège de l’UNESCO à Paris. Ce globe marque le début de la séquence sur la physique quantique, qui invite à observer l’infiniment petit. Au centre de ce globe se trouve un plus petit globe doré, symbolisant une particule atomique.
Enfin, la Géode, présentée avec un effet miroir qui suit l’évolution visuelle du film, introduit la troisième séquence, où on explore une autre possibilité : les mondes parallèles. Cette théorie est apparue en réaction au hasard quantique qui dérageait beaucoup de grands scientifiques, comme l’explique  ce moment-là l’astrophysicien Bob Doyle (NASA, retraité):
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Those who did not like quantum randomness – notably Einstein, Hugh Everett – were always looking for a way out. Could there be an explanation deeper than quantum mechanics which put up the appearance of randomness but in fact it was only an appearance? A very popular idea today is that there may exist parallel universes to the one we’re in.
Ceux qui n’aimaient pas le hasard quantique – notamment Einstein, Hugh Everett – cherchaient toujours une issue. Pouvait-il y avoir une explication plus profonde que la mécanique quantique avec laquelle le hasard qu’on observe ne serait qu’une apparence ? Une idée très répandue aujourd’hui est qu’il pourrait exister des univers parallèles au notre.
​Ainsi, le hasard quantique qu’on observe ne serait qu’une illusion, car toutes les possibilités se réaliseraient dans un monde parallèle, chaque monde étant lui-même déterminé. La Géode marque ainsi le point de départ d’une des séquences fortes du film, qui évolue au rythme de globes réfléchissants à travers les autres villes, nous plongeant toujours plus dans l’infinité des mondes parallèles.
Sermon Lane Globes
à ​Londres
"Ole No. 22"
de Karjula & Viokola à Helsinki
"Sépharades"
de Pol Bury à ​Paris
"Cradle"
de Ball-Nogues à Los Angeles
Enfin, la Géode symbolise quelque chose de particulièrement fort pour le film du fait de sa fonction réelle qui combine deux intérêts :
  • D’une part, la science : la Géode est le symbole d’un lieu d’éducation scientifique. Sa proximité avec la Cité des Sciences et de l’Industrie et sa programmation culturelle et pédagogique correspondent à l’objectif du film d’offrir au public une exploration de questions scientifiques et philosophiques.
  • D’autre part, le spectacle : le fait que la Géode contienne une salle de cinéma IMAX symbolise un autre thème cher au film sur l’importance des histoires, qui sont nos outils pour vivre d’autres vies, pour étendre notre expérience du monde au-delà de ce qui nous est immédiat. La Géode est comme une énorme machine à voyager à travers le temps et l’espace, pour connaitre en son sein d’autres vies et d’autres univers. En d’autres termes, la Géode incarne l’alliance de la science et des arts – et c’est cette même alliance que mon film espère proposer au public.
Ce film s'est fait de manière très personnelle et peu conventionnelle, mais toujours avec le même objectif: le partage des connaissances, en particulier entre les 5 villes du film. Il présente une collection de près de 80 œuvres d'art et d'architecture à travers les 5 villes, d'artistes tels qu'Alexander Calder, Sir Anish Kapoor, Sir Antony Gormey, Eila Hiltunen ou encore Arman, dont vous pouvez voir la liste entière ici. J'espère que vous voudrez bien permettre à la Géode d'y figurer. 
 
Comme le film invitera les gens à découvrir toutes ces oeuvres, le générique contiendra une image de l’œuvre et son emplacement. Dans le cas présent, voilà à quoi cela ressemblerait:
La Géode
Adrien Fainsilber & Gérard Chamayou
26 Avenue Corentin Cariou, 75019 Paris
www.lageode.fr
Le logo de la Géode pourrait également être présenté.

​​Je reste à disposition pour toute information complémentaire. Merci de votre considération.
Olivier Wright
[email protected]
+33.(0)6.51.53.53.62.