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Note d'intention pour l'UNESCO
Bonjour,
Je m’appelle Olivier Wright. Il y a quatre ans, alors que j’étais encore à l’université, j’ai commencé un projet personnel sur l’art et la philosophie qui a depuis évolué pour devenir un film intitulé Ψ (ou “psi”). Le film pose la question suivant : est-on libre d’être qui on veut, étant donné les lois de l’univers ? Pour illustrer cette question, on rencontre 5 version alternatives d’un même personnage, ayant tous bifurqué d’un passé commun par des choix différents. Tout au long du film, de grands philosophes et scientifiques dont Max Tegmark (MIT), Daniel Dennett (Tufts) et Barry Schwartz (Berkeley) réfléchissent à la notion de liberté pendant que le spectateur découvre des œuvres d’art et d’architecture dans les 5 villes du film: Paris, Londres, Helsinki, Los Angeles et Jérusalem.
Je m’appelle Olivier Wright. Il y a quatre ans, alors que j’étais encore à l’université, j’ai commencé un projet personnel sur l’art et la philosophie qui a depuis évolué pour devenir un film intitulé Ψ (ou “psi”). Le film pose la question suivant : est-on libre d’être qui on veut, étant donné les lois de l’univers ? Pour illustrer cette question, on rencontre 5 version alternatives d’un même personnage, ayant tous bifurqué d’un passé commun par des choix différents. Tout au long du film, de grands philosophes et scientifiques dont Max Tegmark (MIT), Daniel Dennett (Tufts) et Barry Schwartz (Berkeley) réfléchissent à la notion de liberté pendant que le spectateur découvre des œuvres d’art et d’architecture dans les 5 villes du film: Paris, Londres, Helsinki, Los Angeles et Jérusalem.
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Les œuvres « The Symbolic Globe » d’Erik Reitzel et « Homage to Sibelius » d’Eila Hiltunen, situées au siège de l’UNESCO à Paris, font partie de ce voyage et en sont des étapes essentielles. Avant de vous présenter pourquoi, j’aimerais tout d’abord vous expliquer comment ces deux œuvres se sont retrouvées dans le film.
Il y a 4 ans, ce film a commencé comme un projet personnel, que je menais pour le plaisir, me promenant avec mon appareil photo/vidéo au gré de mes voyages et filmant des œuvres d'art et d'architecture qui m'inspiraient. Lors d'une visite guidée de l'UNESCO, la guide a permis à mon groupe de se promener sur la pelouse principale; voyant le globe de plus près j'ai remarqué qu’en son centre se trouve une petite sphère dorée. Cela m’a intrigué et je l'ai filmée. C'est également à ce moment-là que j'ai découvert dans l'un des patios une œuvre d’Eila Hiltunen, appelée « Homage to Sibelius », qui est un modèle réduit de son œuvre la plus connue, « The Sibelius Monument », située à Helsinki et que j’avais déjà filmée quelques mois auparavant. Je suis parti de cette visite en pensant que ces images me serviraient de références visuelles mais finalement le film s'est monté petit à petit avec, et en sont devenues des pièces essentielles. Pourquoi?
Il y a 4 ans, ce film a commencé comme un projet personnel, que je menais pour le plaisir, me promenant avec mon appareil photo/vidéo au gré de mes voyages et filmant des œuvres d'art et d'architecture qui m'inspiraient. Lors d'une visite guidée de l'UNESCO, la guide a permis à mon groupe de se promener sur la pelouse principale; voyant le globe de plus près j'ai remarqué qu’en son centre se trouve une petite sphère dorée. Cela m’a intrigué et je l'ai filmée. C'est également à ce moment-là que j'ai découvert dans l'un des patios une œuvre d’Eila Hiltunen, appelée « Homage to Sibelius », qui est un modèle réduit de son œuvre la plus connue, « The Sibelius Monument », située à Helsinki et que j’avais déjà filmée quelques mois auparavant. Je suis parti de cette visite en pensant que ces images me serviraient de références visuelles mais finalement le film s'est monté petit à petit avec, et en sont devenues des pièces essentielles. Pourquoi?
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Tout d’abord, « The Symbolic Globe » d’Erik Reitzel apparait dans la première partie du film qui interroge notre liberté compte tenu des lois de l’univers. Depuis des siècles, la physique classique nous laisse penser que le monde est entièrement déterminé et qu’il n’y a donc qu’un seul futur possible. Mais depuis le XXème siècle, la physique quantique a révélé qu’à l’échelle subatomique, les règles de la physique classique ne s’appliquent pas et qu’il y aurait du hasard dans la matière. Ainsi le futur ne serait pas prédéterminé, mais pourrait véritablement prendre un chemin parmi plusieurs. Le film explore ces différentes possibilités en commençant chaque séquence par une structure sphérique différente.
Universal Studio Globe
à Los Angeles |
The Symbolic Globe
d'Erik Reitzel à l'UNESCO, Paris |
La Géode
de Fainsilber & Chamayou à Paris |
Pour commencer, le globe des studios Universal à Los Angeles introduit la séquence sur le déterminisme en faisant un parallèle avec le cinéma : dans un univers entièrement déterminé, nous serions comme des acteurs dans un film dont nous n’aurions pas conscience. Plus tard, la Géode à Paris marque le début d’une séquence évoquant les mondes parallèles, où tous les mondes possibles existeraient simultanément. Entre les deux se trouve une séquence qui débute sur « The Symbolic Globe » et qui invite à observer l’infiniment petit pour comprendre la physique quantique, expliqué en voix-off par les astrophysiciens Max Tegmark (MIT) et Bob Doyle (NASA, retraité).Ci-dessous vous pouvez voir la séquence en question, où "The Symbolic Globe" est suivi de deux autres oeuvres d'art continuant le propos: "Quantum Cloud" de Sir Anthony Gormley à Londres et "Yrittäjäveistpos" d'Eva Lofdähl à Helsinki.
Extrait n°1 (mot de passe: unesco)
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Cette séquence sur la physique quantique se clôt par un montage expérimental dans lequel apparaît alors l’œuvre « Homage to Sibelius » d’Eila Hiltunen. Cette séquence a pour but d’illustrer le hasard de la physique quantique : la musique d’Alexis Maingaud a été composée aléatoirement, les mots de la narratrice générés aléatoirement, et les plans choisis pour représenter des « versions alternatives » d’autres œuvres dans le film. Ainsi, « Homage to Sibelius » présage d’une œuvre qu’on verra dans la deuxième partie du film et qui en est la version identique à beaucoup plus grande échelle, appelée « The Sibelius Monument » à Helsinki. L'extrait ci-dessous montre les extraits deux deux oeuvres.
Extrait n°2 (mot de passe: unesco)
Les œuvres qui apparaissent dans ce passage aléatoire illustrent tout d’abord l’idée que dans un autre monde, dans une autre vie, les personnes et les choses qu’on pense reconnaitre seraient différentes. Mais à mesure qu’on découvre tous les leitmotivs du film, qui relient des œuvres par leurs similitudes et les différencie par leur emplacement, chacune d’entre elle traduit un des messages clefs du film : où qu’on aille, que ce soit Paris ou Los Angeles ou Helsinki ou ailleurs, il y a du sens et de la beauté à trouver si on prend le temps de les voir. |
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Enfin, ces deux œuvres, et le globe en particulier, sont particulièrement riches de sens pour le film et son objectif, en raison de leur association avec la mission même de l’UNESCO.
En effet, le film a non seulement un objectif pédagogique d’éduquer sur des questions fondamentales en science et en philosophie, mais il a une véritable ambition de promotion du patrimoine culturel des 5 villes. Parmi toutes les œuvres d’art et d’architecture présentées se trouvent d’ailleurs des sites classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, comme The Tower of London à Londres ou la vieille ville de Jérusalem. Ce globe de l'UNESCO incarne le rapprochement entre les peuples, l’alliance des arts, de la culture et de l’éducation – et c’est cette même alliance que mon film espère proposer au public.
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Ce film s'est fait de manière très personnelle et peu conventionnelle, mais toujours avec le même objectif: le partage des connaissances, en particulier entre les 5 villes du film. Il présente une collection de près de 80 œuvres d'art et d'architecture à travers les 5 villes, d'artistes tels qu'Alexander Calder, Sir Anish Kapoor, Sir Antony Gormey, Eila Hiltunen ou encore Arman, dont vous pouvez voir la liste entière ici. J'espère que vous voudrez bien permettre à ces deux œuvres d'y figurer.
Comme le film invitera les gens à découvrir toutes ces oeuvres, le générique contiendra une image de l’œuvre et son emplacement. Dans le cas présent, voilà à quoi cela ressemblerait:
Comme le film invitera les gens à découvrir toutes ces oeuvres, le générique contiendra une image de l’œuvre et son emplacement. Dans le cas présent, voilà à quoi cela ressemblerait:
The Symbolic Globe
Erik Reitzel UNESCO, 7 Place Fontenoy, 75007 PARIS www.unesco.org |
Homage to Sibelius
Eila Hiltunen UNESCO, 7 Place Fontenoy, 75007 PARIS www.unesco.org |
Le logo de l'UNESCO pourrait également être présenté.
Je reste à disposition pour toute information complémentaire.
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